Tout d’abord, rappelons l’idée du test proposé par les pouvoirs publics dans les administrations centrales et déconcentrées : il s’agit d’une semaine « en » 4 jours sans réduction du temps de travail, et non d’une semaine « de » 4 jours.
« Il n’est, le plus souvent, pas question de réduire le temps de travail mais seulement de le condenser, avec le risque d’accroître l’intensité du travail, et donc d’augmenter les risques psychosociaux », analyse Suzy Canivenc dans L’Obs
Pour fonctionner, la semaine « en » 4 jours nécessite au minimum une réflexion poussée sur la charge et l’organisation du travail. C’est ce sur quoi nous insistions déjà dans les deux Repères de la Chaire consacrés à ce sujet : La semaine de 4 jours, un buzz à tempérer et Les angles morts de la semaine de 4 jours.
Clairement, le sujet n’a pas fini de prêter à controverse. Pour en débattre, Suzy Canivenc a participé à un webinaire de l’ANACT qui a donné lieu à plusieurs reprises dans les médias régionaux.
Affaire à suivre…